Né à Versailles en 1951.
Après 3 années d'initiation aux techniques classiques, architecture, dessin, peinture, sculpture à l'école des beaux-arts de Versailles, j'entre en 1971 à l'École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d'Arts à Paris. Élève des sculpteurs Jean André Cante, Serge Mouille et du peintre surréaliste Roland Bourigeaud, je suis diplômé de l'école en 1974.
Après une expérience de Volontaire du progrès au Niger et au Gabon, je rentre à Paris en 1976 pour occuper le poste d'enseignant à l'ENSAAMA dans l'atelier de Jean André Cante parti à la retraite. Parallèlement je suis inscrit à la Maison des Artistes comme sculpteur plasticien indépendant.
Je rencontre le sculpteur Michel Deverne à Paris avec lequel je collabore pendant 5 ans à des réalisations de sculptures et de décorations monumentales. Je crée des collections pour les verreries Daum, Sèvres et autres industries des arts de la table.
En 1981 j'accepte la proposition de Monsieur Jacques Durand fondateur de la Verrerie Cristallerie d'Arques, d'intégrer son entreprise dans le Pas-de-Calais. Dès lors je me consacre totalement au design des collections de la Verrerie. J'occupe mon temps libre à me former en autodidacte aux techniques numériques et apporte cette expérience au service création de la verrerie. À mon départ en 2000 le design des articles est informatisé et les prototypes réalisés avec des machines à commande numériques de fraisage ou d’impression 3d.
Je fonde TechSoft SAS une entreprise de conception de solutions informatiques pour les ateliers de design.
Depuis quelque temps je matérialise grâce aux outils numériques à ma disposition, les formes sculpturales que j'ai accumulées au long de nombreuses années de recherches.
Ma volonté a toujours été la recherche de voies qui me semblaient inexplorées. Je cherche une orientation hors des courants artistiques reconnus. Cette exigence m'a obligé au fil des années à découvrir
de nouveaux moyens techniques. Les outils numériques à notre disposition, informatiques et logiciels ont maintenant atteint la puissance, la précision, la souplesse et la facilité d'emploi suffisante pour être utilisé par des créatifs, au même titre qu'un crayon, une règle ou un pinceau.
C'est grâce à ces moyens que j'ai repris le projet Elisbis que j'avais imaginé et créer de manière empirique près de 50 années auparavant. Après avoir constaté que le concept n'avait pas vieilli, malgré le nombre des années d'abandons, j'ai redessiné le volume pour le fabriquer avec des machines à commande numérique.
La manière et la matière, la plus facile et économique pour produire en nombre des Elisbis semble être actuellement l'impression 3d.
La similarité des assemblages de Elisbis, avec la représentation traditionnelle des chaînes moléculaires, conduit à faire le rapprochement avec l'infiniment petit que l'on produit, brasse, transporte et diffuse de manière incontrôlée, sans se soucier des conséquences sur notre environnement.
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